n°521.Une ONG liée au Qatar plaide le cas de Hajar Raissouni devant l’ONU
La journaliste Hajar Raissouni, incarcérée depuis le 31 août pour « avortement illégal » et « débauche », a vu son procès, celui de son fiancé soudanais et de l’équipe médicale – également poursuivis dans cette affaire aux relents politiques, reporté au 23 septembre.
Alors que son cas a réactivé au Maroc le débat sur les libertés individuelles et en particulier sur l’accès légal à l’avortement, à l’international, il est notamment porté, en sus des principales ONG de défense des droits de l’Homme, par les réseaux d’influence proches du Qatar.
Notre précédente enquête a montré comment la communicante française basée à Londres, Albane de Rochebrune, connue pour ses liens avec Doha et les Frères musulmans égyptiens, a été mise à contribution pour internationaliser l’affaire sur la thématique de la liberté de la presse et de l’indépendance de la justice, se gardant cependant de souligner que Hajar Raissouni est surtout la victime collatérale d’enjeux politiques plus larges, du fait de son lien de parenté avec Ahmed Raissouni, un idéologue islamiste disciple du cheikh Youssef al-Qaradawi, prédicateur sunnite d’origine égyptienne et Frère revendiqué, exilé au Qatar depuis 1970.
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