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Harcèlement
Affaire Jacques Bouthier: huit collaborateurs renvoyés devant la justice à Tanger

17.03.2023 à 12 H 10 • Mis à jour le 17.03.2023 à 12 H 10 • Temps de lecture : 1 minutes
Par et

Huit collaborateurs de Jacques Bouthier, ex-patron du groupe d’assurance français Assu 2000, ont été renvoyés devant un tribunal criminel à Tanger, notamment pour « traite humaine » et « harcèlement sexuel », a appris ce jeudi l'agence de presse française AFP auprès d'avocates des parties civiles.


Les huit accusés - six Marocains, dont deux femmes et deux Français - sont poursuivis pour « traite d'êtres humains », « harcèlement sexuel », « incitation à la débauche » et « non dénonciation de crimes tentés ou consommés », a détaillé l'avocate des parties civiles, Nezha Khoubiza, lors d'une conférence de presse à Rabat.


Quatre accusés sont actuellement en détention tandis que les quatre autres vont pouvoir comparaître libres, a précisé Maître Karima Salama, une autre avocate.


« Un neuvième suspect dans l'affaire, un Français, est mort dans un accident de la route récemment », a-t-elle ajouté, sans autre détail.


Pour rappel, l'affaire a éclaté au Maroc à la suite de plaintes d’anciennes employées de succursales du géant français du courtage à Tanger, Assu 2000, déposées en juin 2022.


Au total, six plaignantes se sont constituées partie civile. Elles avaient témoigné de harcèlement sexuel systématique, de menaces et d’intimidations, et ce dans un climat de précarité sociale.


Les faits présumés se sont produits entre 2018 et avril 2022 dans des succursales de Tanger du groupe dirigé à l’époque par l'homme d'affaires de 76 ans, Jacques Bouthier.


Le juge d'instruction avait achevé son enquête pour harcèlement sexuel le 18 janvier. Ensuite, après une première audience le 7 mars devant la chambre criminelle de première instance de la Cour d'appel de Tanger, le procès doit reprendre le 28 mars prochain.


« Nos vies ont été bouleversées par cette affaire. Nous sommes dans une situation de vulnérabilité et de stress constants mais l'ouverture de ce procès est une bonne chose », s'est félicitée l'une des plaignantes ce jeudi lors de la conférence de presse.

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