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Le groupe BCP a transigé pour 1 MMDH avec le fisc pour dénouer le redressement du CPM

20.12.2022 à 01 H 40 • Mis à jour le 20.12.2022 à 01 H 41 • Temps de lecture : 1 minutes
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Le groupe Banque centrale populaire (BCP) est parvenu à un accord à l’amiable avec l’administration fiscale, suite à un contrôle fiscal dont a fait l'objet le Crédit populaire du Maroc (CPM), portant sur l’Impôt sur les Sociétés (IS), l’Impôt sur le Revenu (IR) et la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) de 2018 à 2021.


« Comme communiqué à l’occasion de la publication des comptes semestriels du groupe BCP, le CPM a fait l’objet d’un contrôle fiscal portant sur l’IS, l’IR et la TVA de 2018 à 2021. Le travail de proximité et la pertinence des analyses ont permis au Groupe de parvenir effectivement à un accord à l’amiable avec l’administration fiscale », indique le groupe dans un communiqué publié, lundi, sur le site de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC).


Au niveau des résultats 2022, l’impact du dénouement de ce contrôle fiscal a été totalement anticipé par le groupe, grâce notamment aux différents mécanismes dont il dispose, en l’occurrence une provision pour risques généraux (PRG) de près de 5 milliards de dirhams (MMDH) en social, un fonds de soutien, dont l’encours s’élève à 4,2 MMDH, ainsi qu'un niveau de fonds propres adéquat, qui s’est renforcé notamment, du fait des cessions de titres BCP par les Banques populaires régionales (BPR).


Ainsi, le montant du redressement fiscal n’aura qu’« un impact limité » aussi bien sur la rentabilité financière que sur les fonds propres 2022 du Groupe, souligne la même source.


« Dans ces conditions, le groupe BCP réitère son engagement pour la réalisation de l’ensemble des chantiers stratégiques visant à mieux servir ses clients et soutenir les opérateurs économiques de tous ses pays d’implantation », conclut le communiqué.


Selon Financial Afrik, pour solder ce redressement fiscal, le groupe BCP a conclu une transaction avec la Direction générale des impôts (DGI) pour un montant d’un milliard de dirhams. A l’origine du compromis, la divergence des règles fiscales en matière de provisionnement avec la réglementation de Bank Al-Maghrib à laquelle sont soumises les banques et les sociétés de financement au Maroc.

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