Les spywares séduisent davantage les régimes autoritaires
Devenus abordables autant financièrement que techniquement, les logiciels espions séduisent les gouvernements de tous pays. Une situation dénoncée par le New York Times, qui explique que ces outils permettent de surveiller et d’intimider journalistes, dissidents et activistes en prenant l’exemple d’Ahmed Mansoor, défenseur des droits de l’homme aux Émirats Arabes Unis. Emprisonné et victime de violences physiques, son adresse mail a été piratée, sa localisation retrouvée, et son compte en banque amputé de 140 000 dollars. Selon Bill Marczak, chercheur à l’université de Toronto spécialisé dans l’usage des cyber-attaques par les gouvernements, Ahmed Mansoor était visé avant son arrestation par des logiciels espions fournis par les sociétés Finfisher et Hacking Team, deux entreprises sollicitées par certains régimes, dont le Maroc, pour leur fournir des armes de surveillance.
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