Le bloc notes de la rédaction

Casablanca Music Week : le nouveau rendez-vous culturel au cœur de la ville blanche
C’est dans le lieu emblématique de La Casablancaise, fraîchement rénovée, que le fondateur et directeur artistique du nouveau festival Casablanca Music Week, Hakim Chagraoui, a dévoilé les temps forts et la line-up de la 1ère édition qui se tiendra dans ce même lieu mythique, du 20 au 29 juin 2025, avec plus de 10 000 festivaliers attendus chaque jour.
Dans moins d'un mois, la capitale économique accueillera la première édition d’un festival annoncé comme « une célébration de la diversité artistique » mêlant musique, cinéma, gaming, sport et débats. Initié par NRJ Maroc de Hakim Chagraoui, ce nouveau rendez-vous à la croisée des cultures et des industries créatives, se positionne comme « une vitrine événementielle aux standards internationaux », et surtout, comme un « marqueur territorial pour Casablanca ».
La conférence de presse a réuni plusieurs figures clés de l’organisation : Benaissa Boujnouni, directeur général de la région Casa-Settat à la Sonarges, Mohamed Jouahri, directeur général de Casablanca Events & Animation, et Hakim Chagraoui. Tous ont défendu un projet qui a pour ambition de « s’inscrire durablement dans le paysage culturel marocain ».
La Casablancaise : mémoire urbaine et accessibilité
Le choix de La Casablancaise n’est pas anodin. « L'objectif, c'est de réconcilier les Casablancais avec l'histoire de leur ville », ont insisté les organisateurs. Ce site, situé au cœur de Casablanca, a été choisi pour sa centralité, sa valeur patrimoniale et ses nouvelles infrastructures permettant une « organisation répondant aux standards internationaux, que ce soit au niveau technique, scène, musique, mais aussi effets spéciaux ».
Le festival veut ainsi réaffirmer l’importance de ce lieu dans la carte culturelle de la ville. « C’est une manière de pouvoir faire connaître le lieu aux gens qui ne savent pas encore que La Casablancaise est de retour, en force », ont souligné les organisateurs. Grâce à sa rénovation, mais aussi à sa desserte (tramway, taxis, bus), ainsi qu’à la disponibilité des parkings autour, « La Casablancaise redevient une destination culturelle, et pas que sportive ».
Têtes d’affiche internationales et scène locale mise en avant
Côté programmation, parmi les artistes attendus on cite : Jason Derulo, Mary J. Blige, Gims, Wyclef Jean, Shaggy, Tayc, Dadju, Dj Abdel, Bigali ou encore Hussain Al Jasmi et Rahma Riad pour les artistes arabes, mais aussi des artistes marocains dont les tickets ont été rapidement vendus, précisent les organisateurs. Il s'agit notamment de Fehd Benchemsi et Hoba Hoba Spirit. Une édition éclectique, « couvrant des genres allant du R&B au hip-hop, en passant par la pop et la musique arabe et marocaine ».
Les organisateurs insistent aussi sur le lien entre Casablanca et certains de ces artistes. Gims, Tayc ou Dadju, figures francophones de l’afro-pop et du R&B, font partie de ces têtes d’affiche « qui ont fait confiance à la ville de Casablanca et à Casablanca Music Week », selon Hakim Chagraoui.
À la croisée des cultures et des industries créatives
Le festival est pensé comme un événement à la frontière entre le spectacle vivant, les pratiques culturelles numériques et les espaces de réflexion. Outre les concerts, le CMW proposera des projections de films récents dans une salle éphémère équipée à La Casablancaise, un espace gaming pour les passionnés de jeux vidéo et des activités sportives en plein air (fitness, sessions bien-être).
Sont également prévus un village food rassemblant une vingtaine de restaurateurs et un cycle de conférences sur les mutations des industries créatives, du public et des formats. La CMW vise ainsi à répondre à une audience « jeune, exigeante, urbaine et variée », tout en mettant en valeur le potentiel créatif du Maroc.
« C’est un événement sur lequel nous travaillons depuis plusieurs mois, et qu’on espère deviendra une date importante dans le futur culturel de Casablanca », a affirmé Hakim Chagraoui. Avec plus de 60 000 festivaliers attendus, le CMW entend bien s’imposer comme un événement récurrent.
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