Le bloc notes de la rédaction

Les oeuvres de Melehi-Chabâa retirées de l’hôtel Les Roses du Dadès pour une vente aux enchères Artcurial
L'art n'est pas seulement pour les musées et les galeries, serions-nous tenter d'avancer. Afin de soutenir cette idée, des architectes, à l'image de Abdeslam Faraoui et Patrice de Mazières, avaient dès les années 60 au Maroc songé à créer des passerelles entre le monde de l'art et l'architecture. L'idée étant que des oeuvres pouvaient très bien être incorporées à des lieux pour leur donner sens et identité. Le bâtiment se nourrit de l'oeuvre et vice-versa. Autrement dit, des aménagements artistiques qui n'ont aucune valeur s'ils ne sont pas à leur emplacement naturel. À l'époque, on se référait logiquement au mouvement du Bauhaus voulant que toute activité artistique a pour finalité la construction.
Symbole fort de cette union, les représentants de l'École de Casablanca, les artistes-plasticiens Mohamed Melehi et Mohammed Chabâa participent à la construction des hôtels Les Gorges du Dadès et Les Roses du Dadès, conçus par les architectes Faraoui-de Mazières. Ils réalisent panneaux muraux en bois et en céramique pour les espaces communs, un plafond mural mais aussi les enseignes des établissements. Les installations font à la fois référence aux signatures des artistes, comme c'est le cas avec les formes ondulatoires et colorées de Melehi, mais aussi à des plafonds traditionnels découverts par l'anthropologue Bert Flint dans les mosquées rurales de la région du Souss en 1965, comme le relève une étude dédiée aux intégrations des architectes Faraoui- de Mazières.

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