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Art

Les oeuvres de Melehi-Chabâa retirées de l’hôtel Les Roses du Dadès pour une vente aux enchères Artcurial

13.04.2021 à 09 H 01 • Mis à jour le 13.04.2021 à 11 H 47 • Temps de lecture : 4 minutes
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Symbole fort de la synergie entre le cabinet Faraoui-de Mazières et les représentants de l'école de Casablanca Melehi-Chabâa, des aménagements artistiques au sein de l'hôtel Les Roses du Dadès seront bientôt mis en vente. C'est tout un pan de l'histoire de l'art marocain, pierre angulaire du patrimoine architectural, qui sera dépareillé. Les détails

L'art n'est pas seulement pour les musées et les galeries, serions-nous tenter d'avancer. Afin de soutenir cette idée, des architectes, à l'image de Abdeslam Faraoui et Patrice de Mazières, avaient dès les années 60 au Maroc songé à créer des passerelles entre le monde de l'art et l'architecture. L'idée étant que des oeuvres pouvaient très bien être incorporées à des lieux pour leur donner sens et identité. Le bâtiment se nourrit de l'oeuvre et vice-versa. Autrement dit, des aménagements artistiques qui n'ont aucune valeur s'ils ne sont pas à leur emplacement naturel. À l'époque, on se référait logiquement au mouvement du Bauhaus voulant que toute activité artistique a pour finalité la construction.


Symbole fort de cette union, les représentants de l'École de Casablanca, les artistes-plasticiens Mohamed Melehi et Mohammed Chabâa participent à la construction des hôtels Les Gorges du Dadès et Les Roses du Dadès, conçus par les architectes Faraoui-de Mazières. Ils réalisent panneaux muraux en bois et en céramique pour les espaces communs, un plafond mural mais aussi les enseignes des établissements. Les installations font à la fois référence aux signatures des artistes, comme c'est le cas avec les formes ondulatoires et colorées de Melehi, mais aussi à des plafonds traditionnels découverts par l'anthropologue Bert Flint dans les mosquées rurales de la région du Souss en 1965, comme le relève une étude dédiée aux intégrations des architectes Faraoui- de Mazières.

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Par @soufianesbiti
Le Desk Culture