Terrorisme

Après l’arrestation des membres d’une cellule liée à Daech, saisie d’un autre engin explosif près de Rabat

Des recherches et investigations en cours suite au démantèlement, mercredi, d'une cellule terroriste liée à la branche africaine de l’organisation Daech ont permis la saisie d’objets supplémentaires, à savoir un engin explosif en phase de montage, composé d’une bonbonne de gaz reliée à des tuyaux et des fils électriques.

Un communiqué du Pôle DGSN-DGST indique que ces nouveaux objets saisis ont été découverts dans une zone inhabitée dans le lotissement Sidi Larbi à Ain Aouda, aux environs de Rabat, après avoir été enfouis sous des amas de terre par les membres de cette cellule appréhendés à Tamesna.

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a mobilisé des engins de forage pour extraire les composantes de cet engin explosif, qui ont été inventoriés et mis sous scellé des objets saisis dans le cadre de cette affaire, ajoute la même source.

Pour rappel, plus tôt ce mercredi, la DGSN avait annoncé e démantèlement d'un plan terroriste « d'une extrême gravité » visant le Maroc et l'arrestation de 12 extrémistes dans les villes de Laâyoune, Casablanca, Fès, Taounate, Tanger, Azemmour, Guercif, Oulad Teïma et Tamesna. Le plan a été orchestré et encouragé directement par un haut responsable de l'organisation terroriste Daech dans la région du Sahel africain.

En janvier dernier, la DGSN et DGST avaient arrêté, quatre personnes, parmi eux 3 frères, à Had Soualem, aux environs de Casablanca, pour des faits d'extrémisme et de liens avec Daech. Outre la nature dangereuse des projets qu'ils comptaient mener et l'état avancé de leur préparation, l'arrestation des membres de cette cellule a mis en avant plusieurs aspects alarmants quant à l'évolution de l'extrémisme au Maroc, détaillés lors d'une conférence de presse tenue le 30 janvier dernier par la DGST.

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