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Infrastructures
L’Espagne s’active dans la promotion du tunnel sous le détroit de Gibraltar

12.03.2021 à 15 H 43 • Mis à jour le 12.03.2021 à 15 H 45 • Temps de lecture : 1 minutes
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La nouvelle direction de la Société espagnoles d’études pour la communication à travers le détroit de Gibraltar (SECEGSA) s’est réunie ce jeudi avec le maire de San Roque, une petite ville située à proximité du territoire britannique. « Beaucoup d’entre nous regardent ce tunnel d’une manière distante, alors que la réalité est qu’il existe déjà dans d’autre endroits de la planète, le fameux Eurotunnel entre la France et l’Angleterre ou encore au Japon », a déclaré le maire de San Roque, Juan Carlos Ruiz Boix.


La SECEGSA était représentée par Pablo Díaz, chef du développement socio-économique. Le coordinateur de l’administration générale de l’Etat, Francisco Gil, a également participé cette réunion. Durant cette rencontre, la SECEGSA a estimé que le projet pourrait se réaliser dans les décennies 2030 ou 2040. « En plus d’une union par voie ferrée, qui est à l’étude actuellement, il est prévu également que le tunnel dispose également de fibre optique et  d’un câble électrique », ajoute le communiqué de la mairie de la San Roque.


Plusieurs réunions ont eu lieu ces derniers mois entre la SECEGSA et les élus locaux du Campo de Gibraltar. En novembre dernier, la Société s’était réunie avec le mairie de Tarifa. En 2018, 38 ans après la création de la SECEGSA et de sa jumelle marocaine, Société nationale d’études du détroit de Gibraltar (SNED), le projet commençait à prendre forme sur les cahiers de la SECEGSA : deux tunnels ferroviaires de 28 kilomètres de long à une profondeur maximale de 300 mètres relieraient le Cap Malabata à la plage de Punta Paloma.

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