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Justice
Omar Radi poursuivi en état d’arrestation pour atteinte à la sûreté de l’Etat et viol

29.07.2020 à 15 H 40 • Mis à jour le 29.07.2020 à 16 H 06 • Temps de lecture : 2 minutes
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Le journaliste Omar Radi, a été présenté ce mercredi 29 juillet, devant un juge d’instruction de la Cour d’appel de Casablanca. Il lui a été signifié plusieurs chefs d’accusation : atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat et viol et attentat à la pudeur dans une seconde affaire confiée à la Gendarmerie royale

Convoqué pour la dixième fois consécutive par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), le journaliste Omar Radi, a été présenté ce mercredi 29 juillet, devant un juge d’instruction de la Cour d’appel de Casablanca.


Selon sa défense, il lui a été signifié plusieurs chefs d’accusation : atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat suite à une enquête ouverte par le parquet après des suspicions de « financements de l’étranger » en lien avec des « services de renseignement », avait indiqué un communiqué du procureur général du roi près la cour d’appel de Casablanca.


Dans ce dossier, l’accusé a nié tout « acte d’espionnage » au profit d’une « puissance étrangère ».


Dans une autre affaire confiée aux services de la police judiciaire de la Gendarmerie royale, le journaliste et militant est sous le coup d’une plainte pour « agression sexuelle » de la part d’une jeune femme, HB, qui l’accuse d’un viol commis dans la nuit du 12 au 13 juillet. Lors de son interrogatoire et durant sa confrontation avec la plaignante au siège de la Gendarmerie royale de Casablanca, le 28 juillet, Omar Radi a, selon nos sources, plaidé « une relation consentie ».

 

Selon la défense de l’accusé qui verra son procès s’ouvrir à Casablanca le 22 septembre prochain, il est poursuivi selon les Articles 485, 486, 191 et 206 du Code pénal.


Dans un communiqué diffusé par l’agence MAP peu après 15 heures, le procureur général du Roi près la Cour d'appel de Casablanca a annoncé que « le juge d'instruction a ordonné la mise en détention préventive de Omar Radi, suite à l'interrogatoire préliminaire, en vue de poursuivre l'enquête concernant les accusations qui pèsent sur lui dans deux affaires relatives à l'attentat à la pudeur avec violence et viol et à la réception de fonds étrangers dans le dessein de porter atteinte à la sécurité intérieure de l'État et d'entreprendre des contacts avec des agents de pays étrangers en vue de nuire à la situation diplomatique du Maroc ».


Dans son communiqué, le procureur général du Roi relève que « suite à une plainte déposée par une citoyenne et sur la base de l'enquête menée par les services de la police judiciaire de la Gendarmerie Royale à Casablanca, le parquet général a déféré Omar Radi devant le juge d'instruction près la Cour d'appel de Casablanca en vue d'enquêter sur deux présumés délits relatifs à l'attentat à la pudeur avec violence et viol, lesquels délits sont stipulés dans les articles 485 et 486 du Code pénal ».


« Dans le cadre de l'enquête déjà annoncée par le parquet dans son communiqué du 24 juin 2020 et suite aux résultats de cette enquête menée par la Brigade nationale de la police judiciaire, le parquet compétent a également demandé d'effectuer une enquête avec le mis en cause au sujet de la réception de fonds de parties étrangères en vue de porter atteinte à la sécurité intérieure de l'État et de mener des contacts avec des agents de pays étrangers pour nuire à la situation diplomatique du Maroc, deux délits qui figurent dans les articles 191 et 206 du Code pénal », conclut le communiqué.

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