ExplorationPredator identifie de nouveaux réservoirs de gaz au niveau du puits MOU-4 à Guercif

Nouvelles rassurantes quant au potentiel gazier du projet de Predator Oil & Gas à Guercif. La société pétrolière et gazière basée à Jersey, et dont les opérations gazières à court terme se concentrent sur le Maroc, vient d’annoncer l’identification de « plusieurs intervalles susceptibles de comporter des compositions gazifères ».
Selon une mise à jour publiée ce 13 juillet pas Predator, l’analyse pétrophysique menée au niveau de ce puits a permis de localiser un « réservoir de gaz probable », ainsi que de compositions gazières sur 64 mètres au niveau du puits MOU-4, et plus précisément sur le ventilateur Moulouya et celui inférieur.
Les mêmes analyses ont aussi révélé l’existence d’un « réservoir de gaz probable au sommet de la cible carbonatée jurassique ». Une donnée qui accélèrera les opérations de forage, si les résultats des tests sans appareil de forage sont concluants. « Un résultat positif des tests sans appareil de forage dans cette zone contribuerait à réduire les risques liés à la fermeture jurassique structurale, en termes de développement du réservoir et la migration du gaz », explique Predator.
Il s’agit notons-le des deux « risques d'exploration les plus importants avant le forage ». Et les résultats finaux devraient ainsi les hypothèses de Predator. « La reconnaissance par NuTech de réservoirs de gaz de bonne qualité et minces au sommet des carbonates jurassiques est particulièrement significative », a indiqué Paul Griffiths, PDG de la société. D’autant plus que le puits MOU-4 « était délibérément situé en périphérie (de cette fermeture, NDLR), afin de pénétrer avec succès la cible principale avant le forage, qui est le ventilateur Moulouya », ajoute-t-il.
Des résultats qui viennent consolider la confiance de Predator dans le potentiel du MOU-4 et du site de Guercif en général. Cette récente annonce, rappelons-le, intervient moins d’un mois après que la société a indiqué que ses opérations seront désormais focalisées sur « le forage et l'achèvement du puits MOU-4, où nous n'attendons pas la présence de gaz peu profond ». La priorité étant, selon Griffiths, « d'explorer le ventilateur de Moulouya et le potentiel jusqu'à présent inconnu des carbonates jurassiques dans une très grande structure fermée ».
Pour rappel, la société cotée à la bourse de Londres avait signé en mars 2019, l'accord du permis de Guercif avec l'Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) pour une période d'exploration initiale de 30 mois. La société a, par la suite, mobilisé près de 42 millions de dirhams pour compléter et tester les puits MOU-1, ainsi que MOU-2 toujours en suspension.