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Diplomatie
Retour de Benyaich à Madrid: Albares demeure prudent

17.01.2022 à 09 H 45 • Mis à jour le 17.01.2022 à 12 H 39 • Temps de lecture : 1 minutes
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Le ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares, s'est muni de sa langue de bois concernant la question de l'ambassadrice du Maroc en Espagne. Karim Benyaich avait été appelée en mai dernier pour consultations, mais son retour en Espagne est toujours attendu.


Dans un entretien avec le site d'informations El Diario, il détourne cette question avec une grande prudence afin d'éviter tout incident diplomatique. « L'important est d'établir cette relation, d'établir ces différents points sur lesquels nous voulons coopérer, car c'est mutuellement bénéfique pour les deux parties », précise-t-il. Pour cause, le Maroc est utile est à l'Espagne : « Pendant la période de Noël, plus de 1 000 personnes ont été empêchées de sauter par-dessus les clôtures de Ceuta et Melilla. Cela serait très difficile à réaliser sans la collaboration du Maroc  », explique-t-il à El Diario. 


José Manuel Albares réitère l'importance de garder des relations diplomatiques cordiales, « les deux parties doivent éviter tout type d'action unilatérale qui pourrait déstabiliser la confiance de l'autre, et je suis sûr que nous prendrons tôt ou tard des mesures pour consolider cette relation du 21e siècle  ». 


En août dernier, dans son discours à l'occasion du 68 ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le roi Mohammed VI avait clarifié l'état des relations avec l'Espagne : « certes, ces relations ont traversé récemment une crise sans précédent qui a fortement ébranlé la confiance mutuelle et a soulevé plusieurs interrogations sur leur devenir. Néanmoins, nous avons travaillé avec la partie espagnole, dans le plus grand calme, la clarté la plus totale et un esprit de responsabilité », rassurait-il.


Malgré le fait que ces relations ont été perturbées cette année, José Manuel Albares demeure positif dans ses dires auprès d'El Diario : « la diplomatie prend du temps et parfois de la patience, mais elle est toujours payante  ». 

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