Morocco Tech : du projet éreinté au « complot » à l’Apebi
La marque technologique souveraine du Maroc a violemment été secouée à l’allumage alors que l’évènement qui l’a officialisé le 14 janvier se voulait l’aboutissement heureux d’un effort consensuel mené de longue haleine et le point de départ d’une aventure inédite pour l’écosystème digital marocain. C’est en tout cas ce que défendent ses concepteurs, pris ces derniers jours par le feu roulant de la critique d’un canal en particulier, le1.ma et par des révélations embarrassantes du Desk sur un des aspects de sa conception, celui de son inscription sur les tablettes de l’Office en charge de la propriété intellectuelle, l’OMPIC.
Pour mieux comprendre le processus qui a mené à gâcher la fête des geeks et du département gouvernemental nouvellement créé pour concevoir et accompagner les politiques publiques en matière de digital, Le Desk a entrepris de tirer les fils de sa genèse.
Une mise à feu poussive en contexte de Covid
Nous sommes en juin 2020 au terme du premier semestre du mandat du binôme Amine Zarouk-Mehdi Alaoui à la tête de l’Apebi, la Fédération des technologies de l'information de télecommunication et de l'offshoring, comme toute les associations professionnelles, phosphore depuis trois mois sur la meilleure façon de faire face à la pandémie de Covid-19 qui impacte négativement l’économie et la vie sociale. Le programme visant à poser les fondations d’une initiative digitale à l’échelle nationale, envisagée jusqu’ici avec divers acteurs du public et du privé, est mis en stand-by : il est remplacé par un plan d’urgence baptisé « Hack Covid ». Adopté en fast track, celui-ci fait appel aux start-ups dans une logique utilitaire et reçoit le soutien d’acteurs majeurs comme le telco Inwi, le géant OCP très engagé dans la recherche de solutions pour amortir la crise, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), la Commission nationale de contrôle de protection des données à caractère personnel (CNDP) ou encore Renault. On mobilise des fonds, on crée un cloud…bref, « la dynamique intéressante » décrite alors dans la presse, mobilise pendant des semaines l’Apebi et ses membres.
Le bilan de l’initiative reste cependant mitigé, malgré une ambition de le porter en Afrique subsaharienne. L’accompagnement n’est pas au rendez-vous, l’essai de l’amorçage n’est pas transformé, la communication quelque peu bâclée. « Il aura manqué de la structuration et de l’engagement du patronat », reconnait une source au sein de l’Apebi qui rappelle qu’à cette époque un vif débat anime la CGEM autour du périmètre de compétence de la fédération. Le sujet sur la table est alors l’offshoring dont certains acteurs émanant de l’Association marocaine de la relation client (AMRC/FMO) ont défendu l’idée de lui consacrer une fédération dédiée à l’outsourcing. Ce sera finalement la Fédération marocaine de l'externalisation des services (FMES). L’épisode laisse des séquelles, « la dynamique a été cassée, plusieurs projets ont été bloqués », regrette la même source qui rappelle cependant « qu’aucun acteur de l’offshoring déjà présent n’a quitté l’Apebi dont le pôle a été l’un des plus actifs dans ce contexte de crise, notamment sur les questions du passage au télétravail et de l’adaptation de la législation qui en découle ».
MHE prend conscience du digital et s’engage
A cette époque, le ministre de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy (MHE), qui a pris conscience de certains grands enjeux dévoilés par la pandémie et ses conséquences, appuie la mise sur pied d’un Plan Maroc Digital, comme il l’a fait pour d’autres secteurs jusqu’ici marginalisés par son Plan d’accélération industrielle (PAI), à l’instar de l’industrie pharmaceutique. Lors d’un webinaire organisé en ce mois de juin 2020, il affirme que le digital n’est pas accessoire, qu’il n’a « pas eu la place qu’il mérite » et appelle l’Apebi à « être plus dynamique », à proposer des projets concrets et à élaborer des recommandations « qui tiennent sur cinq pages ».
La main tendue de MHE donne lieu à la création d’un groupe de travail « qui a nécessité d’embarquer du monde », explique-t-on. En sus de l’Apebi, on y retrouve l’Association des utilisateurs des systèmes d'information au Maroc (AUSIM), Maroc Numeric Cluster (MNC) ou encore la Moroccan Start-up Ecosystem Catalysts (MSEC) qui fédère les acteurs clés de l'accompagnement des start-ups au Maroc. Ce collectif a un mois pour remettre sa copie à MHE, il le fera néanmoins en septembre en raison de contingences d’agenda.
De cette « réflexion commune », deux points-clés sont mis en exergue, le financement et la bonne exécution des projets. Très pragmatique, MHE exige de scinder la proposition en deux volets : le premier consistant en un annuaire de projets concrets présentés par fiches et indiquant pour chacun le coût, les délais d’exécution et la faisabilité et le second dédié à des suggestions en matière d’encadrement législatif dans la perspective de la Loi de finance 2021 dont le pilotage devait être assuré par son dircab et futur successeur à la tête du ministère, Ryad Mezzour.
Ce Pacte Maroc Digital auquel l'Agence de Développement du Digital (ADD), créée en 2017, a été logiquement impliquée, a été formalisé par un document de 22 mesures. Mais dans l’urgence, son scope a été trop élargi pour embrasser l’essentiel des composantes d’une « Start-Up Nation ». Résultat, « le projet dépassait les prérogatives ministérielles de MHE », confie un de ses rédacteurs. Le volontarisme affiché par MHE a ainsi buté sur la Loi de finances 2021 qui n’a finalement rien consacré au projet. Privée de budget, l’initiative a été gelée au grand dam de l’Apebi à qui le ministre avait promis un soutien indéfectible.
De cela, des frictions sont apparues au sein de la fédération au sein de laquelle certaines voix se sont élevées pour dire que « MHE n’a pas été la bonne personne à solliciter, n’ayant pas pu délier les cordons de la bourse ». Ce premier échec n’a cependant pas découragé le ministre, qui, changeant de fusil d’épaule, a recadré avec l’Apebi le périmètre du projet en l’inscrivant dans ses prérogatives exclusives. Il a alors commandé à la fédération une étude sur l’industrie 4.0 censée évaluer autant son caractère indispensable au tissu productif que les risques inhérents à la destruction d’emploi. Le cabinet Think One a été enrôlé pour formuler de nouvelles recommandations destinées à la création d’une industrie digitale ayant pour objectif de participer à muscler tous les autres secteurs industriels. « L’idée était dorénavant de parler de ce qui nous concerne et défendre notre secteur en tant que producteurs de technologie », témoigne aujourd’hui au Desk, Amine Zarouk, président sortant de l’Apebi. En clair, faisant le parallèle avec l’automobile dont il aligne les succès, MHE a expliqué à ses interlocuteurs tout comme il n’est pas demandé aux constructeurs automobiles de réfléchir sur l’efficience du réseau routier, les acteurs du digital n’ont pas vocation à concevoir une stratégie de e-gouvernement, mais de répondre à des questions de stratégie sectorielle en termes de création de valeur, d’export et d’emploi.
Fidèle à son style commando, le ministre a alors invité l’Apebi, mais aussi l’ADD, l’AMDIE, Maroc-PME qui se consacre à la petite entreprise, l’Agence nationale de réglementation des télécoms (ANRT) et des représentants de la Direction de l’économie numérique (DEN) dirigée par Ismaïl Azelmat, dans la war room de son ministère pour un travail immersif d’un mois. Cette fois, le MNC, l’AUSIM ou le MSEC n’étaient plus directement de la partie, mais sollicités pour des consultations indirectes, « ne pouvant pas, au vu de leur statut, s’engager sur la composante emploi comme il a été requis comme engagement à fournir de la part de la profession », explique un membre de l’Apebi. Cela n’a pas été sans conséquence, des turbulences ayant affecté cette redéfinition de la task force, ce que regrette amèrement aujourd’hui Amine Zarouk qui n’hésite pas à faire son mea culpa à ce sujet : « Avec le recul et par rapport à la vision inclusive de l'initiative Morocco Tech, je regrette sincèrement de ne pas avoir pu suffisamment impliquer d'autres acteurs comme les opérateurs télécom, les communautés de coding comme 1337, Devoxx... la fédération de l'écosystème des start-ups MSEC, MNC, la CDG-Medz... ».
Un document « confidentiel » élaboré par le comité de pilotage de l’Apebi, la DEN et l’ADD, daté du 19 juillet 2021 dont Le Desk a obtenu copie, retrace l’état d’avancement du projet. La vision de la feuille de route indique toujours que l’objectif ultime est de faire du Maroc « une nation digitalisée » et « positionner la destination à l’international comme best cost ». On y affirme trois ambitions : « accélérer la digitalisation de l’économie, gagner un avantage compétitif pour l’économie nationale et attirer des donneurs d’ordre et investisseurs à l’échelle internationale ».
Quatre ambitieux objectifs sont ainsi fixés pour « réussir la création de la marque de l’industrie digitale » : 100 000 emplois additionnels créés, 150 000 personnes formées composant un vivier de compétences dans le digital, 30 milliards de dirhams de chiffre d’affaires additionnel à l’horizon 2025, dont 40 à 50 % à l’export. Cette structuration de l’offre intéresse autant les grands groupes, les PME et TPE que les start-ups. Sont exclus comme le préconisait MHE du périmètre, le e-Gov/Smart gouvernement et l’infrastructure télécom.
Dans cette perspective 9 futurs écosystèmes (Green Tech, Industrie 4.0, E-commerce, Fintech et InsurTech, Education Tech, Agri Tech, Space Tech /connectivité, Health Tech et Gaming Tech) et 5 domaines d’excellence (IoT et systèmes embarqués, cloud et datacenter, engineering et développement applicatif, cybersécurité et blockchain et intelligence artificielle et big data) sont répertoriés, prenant en compte les avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et des constats du Nouveau Modèle de Développement (NMD) auquels la direction de l’Apebi participé par des auditions et la production d’un « position paper ».
6 projets « big wins » sont à cette date identifiés : Moroccan Freelancers en partenariat avec l’Office de la formation professionnelle (OFPPT), Facebook Bootswift, GreenTech Valley, des projets open-source et enfin celui prévu avec la Bourse de Casablanca. Déjà, 48 projets étaient identifiés, soit 50 % de la Banque de projets digitaux, une série de mesures de soutien listées, de celui de l’entreprenariat digital, à l’aide à l’export, à l’investissement, à la transformation digitale en passant par des incitations et subventions fiscales ou encore à la création d’un vivier talent tech.
Le niet de Benchaâboun torpille le contrat-programme
Tout ce processus, cartographié, avec pour chacun des projets choisis une instance de portage, son organigramme d’exécution « agile », ses fiches d’exécution, ses drafts de convention, de MoU, son volet diaspora etc. devait ainsi converger vers une 5ème « station promotionnelle », soit son branding et son naming qui fera couler bien plus tard beaucoup d’encre.
Le document révèle que plusieurs dénominations avaient été envisagées : Morocco Tech bien entendu et sa variante Moroccan Tech, mais aussi Morocco Smart Kingdom, Mitak pour Moroccan Initiative For Technological Advancement and Knowledge, Mov’it pour Moroccan Vision Of Information Technology, ou encore plus sobrement Digital.MA. Le brainstorming avait même envisagé « Tech à la menthe »…
Déjà les noms de domaine moroccotech.ma, moroccotech.com avaient été identifiés comme non disponibles, tandis que moroccotech.org (réservé par Mehdi Alaoui via une de ses sociétés) ou moroccotech.gov.ma avaient été cochés en vert.
Enfin, dans la perspective de la présentation d’un « showcase » pour le 28 juillet 2021, jour de l’assemblée générale de l’Apebi, avec logotypes et stands, un workshop avait réuni 14 acteurs du digital dont Capgemini, Maroc Telecom, HPS, IBM, Inetum, Jumia, Microsoft, Nextronic, Oracle, SAP, Altran, Dabadoc ou MedTech pour dérouler cette « roadmap ».
Restait alors la phase cruciale de l’arbitrage devant ouvrir la voie à la formalisation de ce contrat-programme « transformatif et révolutionnaire », comme le souhaitait MHE. Mais ce 28 juillet, le ministre, lui-même dépité et s’efforçant d’être encore confiant, douche l’assistance en annonçant que ce contrat-programme n’allait pas être divulgué. Il explique alors « qu’il a été pris par le temps » pour des raisons personnelles alors qu’il « devait le syndiquer » avec le ministre des Finances, Mohamed Benchaâboun. « Si vous devez blâmer ou assassiner quelqu’un, il est ici devant vous (…) J’en assume la totale responsabilité », déclare-t-il à une assistance médusée. Il explique alors qu’il a arraché de son collègue des Finances « un accord de principe au téléphone » et que « ce soir, cette nuit, on va travailler dessus… », avant de promettre l’officialisation du contrat-programme « la semaine prochaine »…
Au final, il n’y aura rien, encore une fois. Avec l’été et les élections générales de septembre, tout ce travail est passé à la trappe. L’effervescence autour du projet est alors vite tombée. Au sein de l’Apebi, ce second renoncement, si près du but, a écorné la crédibilité du président Zarouk et de ses soutiens. Il fallait alors attendre un rebond qui ne viendra qu’à la nomination de Ghita Mezzour à la tête d’un ministère dédié à la Transition numérique.
Zarouk-Mezzour, un attelage trop pressé ?
Il aura fallu alors que la nouvelle ministre prenne ses marques, mais aussi que la reconfiguration des périmètres ministériels lui donne début janvier la fameuse Direction de l’économie numérique (DEN), alors que l’AMDIE filait dans le giron de Mohcine Jazouli, devenu apôtre de la convergence des politiques publiques. L’AMDIE a lancé la marque Morocco Now durant Expo Dubai, tandis que Morocco Tech, sans budget et sans contrat-programme, tentait de date en date, d’abord une sortie avortée au Gitex puis une seconde annulée durant l’Africa IT Expo.
L’Apebi, faisant désormais cavalier seul allait trouver dans Ghita Mezzour une nouvelle chaperonne désireuse de reprendre le flambeau de la marque digitale, mais avec de nouveaux challenges sur les mesures fiscales préconisées, requérant aussi l’intégration de la notion de l’impact sur le citoyen et le rappel de la composante de l’écosystème Gov Tech qu’avait écartée MHE. C’est à ce moment que deux impératifs allaient emballer le processus et provoquer les dérapages relevés par la presse.
D’abord, de la part du binôme Zarouk-Alaoui dont le mandat de deux ans à la tête de l’Apebi se terminait le 14 janvier, une volonté d’inscrire cette réalisation majeure à leur actif, et d’autre part du côté de la ministre Mezzour de relancer très vite dans le momentum des premiers 100 jours du gouvernement un projet « manqué » par le précédent exécutif.
Bien sûr, la préparation du lancement le dernier jour du mandat de Zerouk a bénéficié du soutien de la CGEM, de l’AMDIE, de l’ADD, du Technopark, avec la volonté d’inclure des fameux « sages » de l’Apebi dont l’ancienne présidente Saloua Karkri-Belkeziz, invitée aux agapes tout comme Hassan Bahej, patron d’IBM, mais la précipitation « due à des réflexes de geeks », dit-on, a fait dérailler le train : les telcos ont brillé par leur absence, l’ADD s’est retrouvée absente du maigre manifeste de 6 pages, seul document disponible sur le site web dédié à l’événement, à défaut de présenter un nouveau contrat-programme qui aurait demandé encore plus de temps de gestation, sans compter cette histoire de nom de domaine en .ma que le ministère a tenté de récupérer auprès de sa propriétaire détentrice d’un cabinet conseil privé et d’un annuaire digital en ligne, le cloud domicilié hors frontières et la pantalonnade auprès de l’OMPIC. « Chaque jour de retard pris à lancer cette marque coûte au Maroc, alors que des géants comme Microsoft plantent leurs drapeaux dans des pays concurrents au nôtre », tente de justifier Zarouk qui préfère parler de « réactivité » que de « précipitation ».
« Un putsch en cours » à l’Apebi
Les attaques subies, souvent très virulentes, cachent-elles un ressort de basse politique ? Le fait que le binôme Zarouk-Alaoui ait envisagé de rempiler - « à la Poutine-Medvedev » lâchent leurs détracteurs, malgré le fait qu’une continuité sans inversion des rôles était possible – explique-t-il que le vice-président ait été particulièrement ciblé ? Dès leur élection en 2020, les deux têtes de l’Apebi ont cristallisé « un conflit intergénérationnel certain », expliquent nos sources au sein de la fédération où l’unanimité en leur faveur a souvent fait défaut. « L’arrière-garde est encore en embuscade dans ce combat d’égos », assure-t-on, citant ceux qui font référence à la stature de Feu Kamil Benjelloun (CBI) qui a fondé cette fédération et l’a portée à bouts de bras des années durant jusqu’à sa consécration. « On me traite de provincial parce-que je n’ai jamais quitté Fès », répond avec une pointe d’autodérision Amine Zarouk, fils d’un guide touristique et d’une institutrice qui y a récemment lancé la JV Stratfield et Green OpenLab dans les foubourgs de la capitale culturelle. Il a pourtant à son actif le fait d’avoir participé à inscrire sa ville natale sur la carte de l’offshoring continental en convaincant le Français Alten d’y créer une filiale destinée à la base à la Roumanie et a vu s’y implanter, sur son initiative, un des tout-premiers écosystèmes industriels 4.0 du Maroc.
Un article en Une de L’Economiste, version léchée de la mitraille du 1.ma, paru ce 26 janvier dévoile ce que d’aucuns définissent comme « un putsch en cours ». Vindicatif à souhait contre les jeunes geeks traités d’amateurs et presque d’arsouilles, il donne le beau rôle à ce fameux comité des « sages » qui n’a pas de consistance statutaire, mais qui se déclare, sans sortir lui-même du bois, en sauveur de l’Apebi. L’objectif étant de reporter une assemblée élective pourtant convoquée dans les règles (y compris par un encart publié dans ce même Economiste) et après approbation de son rétro-planning par les membres du conseil.
Au-delà des petits meurtres entre amis corporatistes, de l’image écornée de l’Apebi et de ses luttes intestines à la veille du prochain scrutin fixé à la prochaine assemblée générale ordinaire du 3 février, la bonne nouvelle à retenir est que Aziz Akhannouch, qui ne s’est pourtant pas déplacé à la journée de lancement du 14 janvier, dont le show a coûté pas moins de 5 millions de dirhams, a tenu à inscrire l’initiative Morocco Tech à l’ordre du jour du conseil de gouvernement qui a suivi. Selon des sources gouvernementales, il a demandé aux différents départements de « synchroniser leurs actions en apportant chacun au pot sa composante digitale en attendant d’en négocier les moyens avec Fouzi Lakjaâ, gardien du budget ». Ghita Mezzour qui a déjà récupéré au forceps le 21 janvier la propriété de la marque auprès de l’OMPIC, comme a pu le constater Le Desk d’un document non rendu public, et lancé les correctifs sur ses aspects de souveraineté tant décriés, réussira-t-elle là où MHE a manqué à ses promesses ? Aux dernières nouvelles, un nouvel élan est envisagé, cette fois sous le nom de domaine morocco.tech.
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